A la mémoire de Pierre Ceccaldi, décédé le 22 juin 2015.
Pierre était un homme
entier d’une grande culture et grand amateur d’art.
Pierre était entier. Pour
lui, il n’y avait que deux sortes d’hommes : les blancs et les noirs.
Il ne s’agit pas ici de
la couleur de leur peau mais de la manière dont il classait la personne qu’il
avait appris à connaître.
Pour cet humaniste, il
haïssait les antisémites, les racistes, les communistes, les fascistes, les
nazis, les franquistes, les maoïstes, les religieux de toutes confessions…
Il n’y avait pas de gris, on était blanc ou
noir !
Pour les
« blancs », il se serait fait tuer et il aurait tout donné. Les
« noirs », il les haïssait et était intraitable.
Un « classé »
noir pouvait devenir blanc mais c’était rare.
Pour un
« blanc » qui devenait « noir », il n’y avait pas de retour
en arrière.
Donc, il ne fallait pas
que les faux-culs, les timorés, les politicards foireux ou tordus, les gascons
plein de promesses, l’approchent.
Gare à celui qui le décevait.
Pourquoi allais-je le voir
ou venait-il dans la maison Lanat, 2 à 3 fois par mois ?
Tout simplement pour
parler de Kultur avec un grand K.
C’était un plaisir de
l’entendre converser d’opéra, des quatuors, d’architecture…
Il adorait l’art religieux
quel qu’il soit alors qu’il était « anti-religions ».
En publiant ces photos
inhabituelles, j’ai voulu lui rendre publiquement hommage.
Yan Pau Farbos
Photographies faites par Pierre Ceccaldi (+)
ABBATIALE
JACOBINS
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Le chien de Saint Dominique dont le flambeau figurant la foi qui va incendier la terre |
RETABLE DE L'EGLISE D'AUDIGNON - DETAILS
FIN
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